Les œuvres d’art sont la plupart du temps visibles dans les musées ou galeries d’art. Certaines œuvres, comme celles qui vous sont présentées ici, sont faites pour être portées, non pour être accrochées au mur d’un musée. Elles nous font sourire, ouvrent les portes de notre imaginaire ou interrogent nos habitudes, nos attitudes …
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Janani : « J’ai décidé de faire une lampe lumineuse pour montrer l’intelligence d’un soldat. Une lampe qu’on porte sur la tête comme un casque lumineux que porterait un soldat pour dire qu’il est brillant, qu’il est intelligent. »
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Florine, Arzu, Sira-Hawa : « On a décidé de créer une cigarette géante pour montrer la quantité de cigarettes que l’on peut fumer en une journée et ses conséquences sur les poumons des utilisateurs et des non-fumeurs.
En gros, cette cigarette géante montre les dangers du tabac. »
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Lassina
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Lassina : « Ceci est un masque d’éléphant coloré.
L’inspiration vient de certaines tribus d’Afrique qui s’en servent pour des fêtes traditionnelles. »
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Francis et Alexis : « Ce casque distributeur d’eau va servir pour les sportifs à boire sans s’arrêter ou faire une pause, il ne nécessite aucun effort physique donc il est très avantageux pour ceux qui font du vélo.
Ce n’est plus une petite bouteille mais deux grandes bouteilles. »
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Lena et Shyam : « On dit souvent de quelqu’un d’insensible, qui ne laisse pas paraître ses sentiments et d’impénétrable qu’il porte une « carapace ».
C’est ce que nous avons cherché à représenter en façonnant une carapace avec plusieurs couches d’écailles, car pour découvrir la véritable personnalité de quelqu’un il faut chercher profondément. Ce visage représente la personne comme on la voit de l’extérieur, dure et peut-être désagréable.
« Qui s’y frotte s’y pique »…
Des piques sur le visage montrent que lorsqu’on approche la personne elle nous repousse et peut même être blessante. »
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Barun et Gouthoum : « Casque qui permet de voir des films comme si nous étions dans le film, n’importe lequel, animation, film d’horreur, action… et se recharge par batterie, électricité et système solaire.
On peut l’utiliser par une clé USB sur laquelle se trouve le film. On l’introduit sous les écouteurs.
Vous pouvez entendre un son de qualité beats audio. Il n’est pas un danger pour les oreilles même au maximum de sa capacité, et a une capacité de 24h au total.
Grâce à ce casque nous ne sommes pas obligés de partir au cinéma pour regarder un film de haute qualité ou bien avec des grandes images. »
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Aïssata et Kayte : « On veut montrer par ce devoir que même si l’hôpital est un lieu d’isolement, de crainte, de mal être, cela peut devenir soudainement un lieu de plaisir et d’amusement, de rencontre, d’activités. Malgré la douleur, on peut avoir le sourire grâce à d’autres personnes qui nous font oublier nos craintes et nos douleurs. Grâce au soutien des autres malades ou des infirmiers le séjour nous paraît moins long et plus agréable. »
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Aïssata et Kayte
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The Dark Night – Cyril : « J’ai réalisé des épaulettes, pour faire comme une armure dans les jeux vidéo. Vu que j’aime bien jouer à des jeux en ligne dans le genre World Of Warcraft, j’ai voulu faire une sorte d’armure de GN (Grandeur Nature : le GN est le terme designé pour les jeux de rôle grandeur nature). »
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FrancisO : « Ma création est un manteau de sacre beige et bleu, couleurs de cette dynastie. La tenue bleue devant cache le corps et le manteau derrière traîne. Le manteau est muni d’un collier sacré qui se transmet de générations en générations, avec une main, emblème du royaume, des sujets… Cette main est aussi présente en grand format derrière, c’est la main de Justice. Le devant comporte une corde en laine signe de la reconnaissance du travail des sujets. »
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Mélissa : « J’ai fait des boucles d’oreilles avec des cintres tout simplement, car malgré de nombreuses idées, j’ai trouvé celle-ci simple mais en même temps unique.
J’ai eu besoin de deux cintres, d’une bombe dorée et de fil.
J’ai ensuite fait toute une parure c’est-à-dire les boucles d’oreilles, le collier et le bracelet. Cette parure est recyclable car elle est faite avec des matériaux recyclés. »
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Sarah : « J’ai utilisé du maquillage et une lentille de couleur verte pour réaliser une première partie de mon travail. J’ai réalisé une sorte de cicatrice pour faire comme si on m’avait implanté un œil.
Pour la seconde partie de mon travail j’ai choisi de faire comme un implant de peau sur le bras pour cacher des tatouages qui n’auraient pas réussi à être effacer et qu’on voudrait cacher. J’ai utilisé des tatouages Malabar pour faire les tatouages, du papier mouillé et du maquillage.
J’ai voulu montrer par mes travaux à quel point on peut souffrir en portant des choses pas très agréable just pour « s’améliorer » physiquement. »
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Awa et Christa : « Nous avons fait ce casque avec des couettes pour rappeler notre enfance (Fifi Brindacier). Nous y avons mis deux casques pour jouer sur l’humour. »
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Kahina et Axelle : « Vous pouvez constater que notre œuvre n’a pas l’air de beaucoup vous inspirer. Mais nous allons vous aidez à y voir plus clair.
Tout d’abord vous pouvez voir les coquillages roses ainsi que les fibres végétales qui représentent la disparition des coraux et tout ce qui vient de la mer. Les bouts de laines (marrons) représentent la pollution qu’il peut y avoir qu’elle soit en mer ou sur terre.
Maintenant dirigeons nous vers les pellicules et les CD : les pellicules sont également en voie de disparition, elles sont remplacées par les nouvelles technologies comme les cartes mémoires (dans les appareils photos…) ou autres et les CD eux aussi sont remplacé par le téléchargement mais illégal ! Pourquoi nous disons cela ? Car nous trouvons que c’est injuste pour les artistes de voir que leur CD ne sont pas achetés mais téléchargés (illégalement).
Cette œuvre nous la portons sur les épaules car tout ceci est un poids pour nous : cela pèse sur nos épaules !! On peut constater que c’est un peu notre faute ! »
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Khaïry : « Le labret, appelé aussi plateau labial ou disque labial, est une ornementation portée sur la lèvre inférieure ou supérieure.
En Ethiopie, il est fait d’une tige de millet ou d’un plateau de bois, d’ivoire, ou de terre cuite.
Les jeunes femmes (avant le mariage) portent le plateau labial dans la lèvre inférieure. La dimension du plateau labial indique le nombre de têtes de bétail demandées par la famille de la jeune femme. Ce sont les jeunes femmes qui fabriquent elles-mêmes leur plateau labial.
Au XXIe siècle, le piercing labial et auriculaire est l’objet d’une nouvelle mode en Occident. Ceux situés sur la lèvre inférieure peuvent être décalés ou bien situés au centre de la lèvre. »
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Kévin : « C’est un artiste qui a fait de nombreux projets dont un connu qui se nom de « The third hand and extented arm ». Ce projet se développe de 1981 à 1994. Il inclut beaucoup de technologie robotique (mains…)
Stelarc a réalisé de nombreuses performances, dont une où il a connecté son corps à internet.
« Pour Stelarc nous sommes tous des cyborgs » (prothèses, téléphone portable…). »
Créations de quelques élèves de 3e par Janani, Florine, Arzu, Sira-Hawa, Lassina, Francis et Alexis, Lena et Shyam, Barun et Gouthoum, Aïssata et Kayte, Cyril, Francis O., Mélissa, Sarah, Awa et Christa, Kahina et Axelle, Khaïry, Kévin.
Mme Scheubel
